« Oser dire non ! », une action flash de prévention des conduites dopantes sportives - 20/10/16
, A. FavreBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Objectifs |
Déterminer l’efficacité d’une action unique et brève de prévention des conduites dopantes auprès d’adolescents en parcours excellence sportive.
Matériels et méthodes |
Cent neuf jeunes (53 % de filles), âgés de 14,4±1,2ans, en groupe de 15 maximum. La séance durait deux heures, et visait à augmenter l’affirmation de soi (savoir décliner une incitation au dopage, savoir dire « non » et s’y tenir, etc. sous forme de jeux de rôle) et délivrer une courte information sur l’automédication. Elle était structurée selon les principes du paradigme de la communication engageante. Les intervenants étaient deux.
Résultats |
Tous les adolescents ont activement participé aux séances. À la fin, 100 % se sont dit capables de refuser une substance non sollicitée, 64 % pensent être totalement capables de demander de l’aide (les filles étaient moins affirmatives : 45 % versus 86 % des garçons, p<0,001) et 98 % déclarent que la séance a contribué à atteindre ces résultats.
Conclusion |
Une intervention ponctuelle est susceptible d’augmenter les capacités des jeunes sportifs à faire face à une offre de substances non sollicitée. Son intérêt est d’être participative, basée sur le jeu et le plaisir, de courte durée, et de ne nécessiter aucun outil spécifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objective |
To measure the efficiency of a short, one-off prevention action of doping behaviours among adolescents in a sport excellence cursus (in France, training structures which prepare access to high level sport).
Methods |
One hundred and nine young athletes (girls: 53%), aged 14.4±1.2 y.o. (average±standard deviation), set in little groups (less than 15 people). The aim of the two-hours-long session was to enhance adolescents’ self-assertion (to know how to refuse a doping incitement, to say no and to keep this answer, etc. by the way of role playing games) and to give information on self-medication. The action was structured around the engaging communication paradigm. Stakeholders were two.
Results |
Each youth took actively part in the action. At the end of the sessions, 100% stated that they were able to say no to a forbidden substance, and 64% thought they were totally able to ask for help (girls were less positive about that: 45% versus 86% of boys, P<0.001). Lastly, 98% stated that the session help them to reach these results.
Conclusion |
A short one-off action based upon skills training education may contribute to enhance adolescents’ abilities to face a situation where someone offers them an unwanted substance. Its interest is to be participative, based on games and pleasure, and to need no specific tool.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prévention, Conduites dopantes, Adolescent, Affirmation de soi
Keywords : Prevention, Doping behaviours, Adolescents, Self-assertion
Plan
Vol 31 - N° 5
P. 278-282 - octobre 2016 Retour au numéro
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